Louis et Cécile HOROVITZ sont réfugiés à partir du 28 août 1939 à La Baule où ils résident Villa La Verdunoise avenue des Ondines. Ils arrivent de Bourg-la-Reine où ils habitent habituellement au 145, Grande-Rue. Ils effectuent tous les deux une demande de renouvellement de carte d’identité le 20 novembre 1939 qu’ils obtiennent à La Baule le 30 juillet 1940. Ils quittent la presqu’île juste après et avant le recensement du 27 septembre 1940/20 octobre 1940.
Louis était professeur d’anthropologie/archéologie et a exercé principalement à Londres au King’s College mais également dans d’autres établissements anglais jusque dans les années 20. D’une culture exceptionnelle (il connaissait 18 langues), il est l’auteur d’un certain nombres d’ouvrages : « L’Histoire humaine », « Das Leben im Weltall », « La Révélation de Jesurum », « Les enseignements de Jesurum », « La race hébérite et ses people », « Von den Juden für die Juden » et « Letters to my children ». Il est en contact régulier avec tous les hommes de lettres, philosophes, écrivains de son époque dont Henri Bergson, Gérard de Lacaze-Duthiers et certains membres de l’Académie Française. Son oeuvre principale « Der Néonimismus » ne sera jamais publiée mais certains extraits paraissent dans des revues à caractère littéraire ou philosophique. On dit de lui : « L’auteur présente une nouvelle manière de penser des plus intéressantes qui, dans de nombreux cas, va à l’encontre des hypothèses actuellement connues. L’auteur se révèle être profondément ancré dans sa pensée et possède une grande connaissance. La manière dont il présente les fruits de son vaste savoir, les expressions poétiques chaleureuses utilisées et leur clarté nous font conclure qu’il est le travail d’un profond penseur d’une grande valeur.«

Lettre d’Henri BERGSON à W.L. HOROVITZ du 03 octobre 1920 [https://archive.org/details/wlouishorowitz]


En avril 1924, alors qu’il a déménagé du 23 rue Erlinger (16ème arrondissement) au 123, Grande-Rue à Bourg-la-Reine, Louis HOROVITZ garde un bureau à Paris chez son imprimeur Monsieur VIDALIE 19, rue Carpeaux dans le 18ème puis s’établit au 103 rue d’Aboukir (2ème arrondissement) où il fonde la revue « Le Foyer Nouveau ».

Il fait partie par ailleurs de différentes associations communautaires : Société de Secours Mutuel Bessarabia, Comité des délégations Juives auprès de la Conférence de la Paix, la Fédération Misrahiste de France, l’Assistance aux Enfants Israélites d’Europe Orientale.
Informé de la situation dans laquelle se trouvent les enfants en Europe Orientale, il décide d’acheter un terrain en Palestine en 1924 pour y bâtir un orphelinat pour pouvoir les accueillir. Malheureusement victime d’escroquerie, le projet ne se réalisera pas.

Acte de vente du 25 janvier 1924 entre Monsieur MEEROFF et Monsieur W. L. HOROVITZ pour l’achat de 400 dounams (1 dounam = 1000 m2) de terrain [ https://archive.org/details/wlouishorowitz ]


Louis Wolf (prénom usuel Louis) HOROVITZ est né en Roumanie à Jassy (Iassy) le 01 août 1868 [Père : Abraham HOROVITZ et Mère : Riba MOSCOVICI] et est marié avec Eurélie Cécile (prénom usuel Cécile) MOSCOVICI elle-aussi née à Jassy le 04 avril 1868. [Père : Adolphe MOSCOVICI et Mère : Sarah HERMAN]. Le couple a au moins une fille : Paulette née le 02 mai 1900 en Roumanie à Brăila mariée avec Isaac SORKINE né à Rogachev (Biélorussie) le 1er avril 1887. Paulette et Isaac ont deux enfants : Léo Serge Lazare SORKINE né le 21 août 1923 à Paris (12ème arrondissement) et Charlotte SORKINE née le 15 février 1925 à Paris (16ème arrondissement). Alors que Paulette est arrêtée lors de la rafle des 16 et 17 juillet 1942, Lazare et son père fuient vers Nice rejoint très rapidement par Charlotte.

En tant qu’enfant en bas âge, Charlotte a entendu parler des Allemands et d’un danger apparent, bien que non clairement défini. Elle se souvient des réfugiés allemands qui venaient à la porte pour vendre des crayons. À un moment donné, elle a rassemblé une collection de poupées de porcelaine primées portant la mention «Made in Germany», se dirigeant vers le balcon de sa maison et les a jetées par-dessus la balustrade, où elles se sont brisées. Des années plus tard, alors qu’elle et son frère étaient adolescents, leur mère leur a dit qu’ils devaient attacher une étoile juive en toile jaune et soulignée en noir pour indiquer qu’ils étaient juifs. Ils ont tous deux pleuré.
En juillet 1942, la police française se rendit plusieurs fois au milieu de la nuit à la recherche du père de Charlotte. Le 16 juillet 1942, dans la journée, deux policiers français sont venus chercher sa mère. Charlotte a fait une valise pour elle. À Paris en 1988, Charlotte nous a fait passer devant la préfecture de police: «Voici l’endroit où ont servi les policiers qui sont venus prendre ma mère», a-t-elle déclaré. « Ils étaient jeunes, embarrassés. »
Son frère était déjà parti pour Nice; leur père est parti peu de temps après. Charlotte, alors âgée de 17 ans, est restée dans la maison familiale à Bourg-la Reine avec ses grands-parents. Finalement, elle s’est dirigée vers le sud pour rejoindre son père et son frère à Nice, dans l’appartement du sous-sol qu’ils partageaient. Un jour, en ouvrant un placard dans leur chambre, son père découvrit une cachette des armes de sa fille. à ce moment-là, Charlotte s’était associée à des groupes de résistance. Elle s’est rendu compte qu’elle devait prendre des dispositions pour faire sortir son père du pays immédiatement. «Je lui ai fait de faux papiers en tant que Chinois et je lui ai fait croire que je l’accompagnerais en Suisse. Mais à l’approche de la frontière, je lui ai dit au revoir. Un passeur, ou celui qui a conduit les gens vers la sécurité, l’a guidé vers un camp en Suisse, où il a vécu la guerre. À la libération, il est rentré à Paris. Il a été effondré de découvrir que son fils avait été déporté.
https://forward.com/culture/178027/true-history-of-an-unknown-hero-of-the-french-jewi/
Charlotte, en décembre 1942, va écrire une lettre à sa mère :
Noël sans Maman… le premier
Vingt cinq décembre 1942 ! Noël ! Quelle tristesse pour moi ! pour nous ! ce soir, c’est la première fois de ma vie que je passe un Noël sans Maman, la première…
Mais toi Maman, je pense à toi ce soir, à ton courage, à ma détresse que je ne puis avouer à personne.
Tout peu me manquer, je ne me plains de rien car, à tous les instants de ma vie, je songe à Toi, à Toi que j’aime de tout mon coeur, Toi qui est absente, captive, sacrifiée.
Et toute privation m’est légère, qui n’est pas cette [? illisible] de tendresse.
Obsédée par la mémoire d’un visage adoré, j’efface du bout des doigts (lorsque j’en ai la force) sur mon propre visage, une ride creusée par les larmes ! Il faut petite Maman, qu’à ton retour, tu me retrouves tel que tu m’as laissée. Moi, de mon côté, je voudrais tant te retrouver comme dans mes rêves !
Et je pleure en parlant de toi Maman, lorsqu’on m’en demande, je donne de tes nouvelles, la voix brisée.
Mais ce soir de Noël…. Ah ! au choc douze fois répété des cloches du souvenir, mon coeur chavire…ma tête brûle, je ne suis plus moi-même. Toute entière, je veux être avec toi… Je le suis… Je suis aussi avec Bonne Maman et Petit Papa… Je suis avec vous tous à Bourg-la-Reine… Ah non, ces pensées au lieu de m’être douces me sont odieuses, je ne puis… non, pas cela, le bon est pour l’instant passé, mais bientôt il reviendra… comme avant… il reviendra, car au-dessus de nous, il y a un Dieu, un Dieu juste et bon qui rendra les mauvais aux misérables, et le bonheur aux innocents, victimes de ces derniers.
Combien me font mal, me blessent les heureux !!! souvent sans le faire exprès…
J’ai eu froid tout à l’heure en voyant cette jeune fille rose de froid et de bonheur se blottir contre sa Maman. J’ai pensé « Toutes deux » puis « toute seule ».
Pendant une seconde, secouée par un brutal frisson de jalousie, j’ai été plus faible que mon chagrin. Quelle honte de moi-même, alors….
Mais, les grands bras chauds ce celle que j’aime, ne sont pas refermés sur moi pour toujours, pourtant depuis si longtemps déjà !! si longtemps…
Mais la pire des solitudes n’est pas la mienne, c’est celle des êtres sans souvenirs et sans regrets, qui n’ont jamais aimé, qui n’aimeront jamais… C’est aussi la tienne, chère petite Maman, Toi, seule là-bas, en ce soir où tous nous devrions être réunis, oui, c’est toi la plus courageuse de nous tous, tu t’es sacrifiée, pour eux, pour lui, pour nous. Oui, tu seras la seule à pouvoir parler de tes souffrances et nous, non, nous ne souffrons pas assez, non, pas assez…
Je suis privée de ta présence, Maman chérie, mais toi, tu penses à nous, à moi (je le ressens tellement ! ) comme je pense à toi, notre mutuel amour rayonne dans l’espace et nos songes sont uns.
… Les étoiles appartiennent à ceux qui savent les voir, même quand le ciel est noir, même à travers les larmes…
Toi, Maman adorée, rien au monde ne pourra plus jamais t’enlever à moi, rien, car je souhaite que cette séparation ait été la dernière de ma vie, la dernière…
Pour pouvoir attendre avec plus de patience, je veux me donner du courage et bien souvent, je lis et relis les quelques lignes tracées par toi au crayon : « Sois bien courageuse ma petite poupée, car malgré ce qui est arrivé… »
Ah Maman ! Maman ! Maman !
Lettre de Charlotte SORKINE à Paulette SORKINE Nice, décembre 1942 [ https://archive.org/details/wlouishorowitz ]



Lazare, le frère de Charlotte, présent à Nice, exerçait la profession d’étudiant en journalisme et va occuper un poste dans la revue Paris-Méditerranée en tant que critique de cinéma. Le père de Charlotte et Lazare tenait un commerce de chaussures dans le 3ème arrondissement à Paris.

Charlotte a compris qu’elle devait faire sortir son père du pays immédiatement. Elle lui fait de faux papiers et l’amène à penser qu’elle l’accompagnerait en Suisse, mais à l’approche de la frontière, elle lui dit au revoir. Il est mis en contact avec un passeur et conduit en sécurité en Suisse où il survécut à la guerre.

[ https://washingtonjewishweek.com/36869/charlene-sorkine-unknown-hero-of-the-french-resistance/editorial-opinion/forum/
En mars 1943, Charlotte Sorkine, agent de liaison à Nice, convoie des groupes d’enfants jusqu’à la frontière suisse.
En octobre 1943, elle entre au service des faux papiers, alors dirigé par Maurice Loebenberg (Cachoud) dans l’Organisation Juive de Combat.
Au printemps 1944, elle accompagne des jeunes gens qui veulent rejoindre les armées alliées par l’Espagne.
Après l’arrestation à Paris de 24 combattants de l’Armée Juive (AJ) en juillet 1944, elle reçoit l’ordre de rejoindre en qualité d’agent de liaison le corps franc de l’Organisation Juive de Combat (OJC) de la capitale, auquel elle apporte des armes.
Elle prend une part active à l’insurrection parisienne sous les ordres de Pierre Galais (commandant Charcot-Neuville).
Lorsque Charlotte a repris les fonctions de Marianne Cohn, elle a continué à transporter des groupes de jeunes jusqu’à la frontière suisse. Elle a fabriqué de faux documents. reçu et transporté des armes et de l’argent; explosifs plantés où les Allemands se sont réunis. Une fois, elle a collé des explosifs plastiques sur le mur d’un cinéma parisien où les SS se rencontraient. «Nous avons entendu le boom», se souvient-elle. « Ça a marché! Imaginez! »
Parmi les nombreuses responsabilités de Charlotte, il était de guider les hommes à Toulouse, où les passeurs les conduisaient à la frontière espagnole. «Ici, la nuit, ils ont traversé les Pyrénées pour se rendre à la frontière espagnole et ont été amenés à Bordeaux comme refuges», a-t-elle déclaré. «Certains ne parlaient que le yiddish. Certains sont allés rejoindre la Résistance en Afrique du Nord. « https://forward.com/culture/178027/true-history-of-an-unknown-hero-of-the-french-jewi/
Elle se souvenait d’avoir fait du vélo avec son panier chargé d’armes et de pièces d’armes lorsque des soldats allemands l’ont affrontée. À cette fraction de seconde – sans avoir le temps de réfléchir – elle laissa sa bicyclette tomber aux pieds des soldats. Ils l’ont aidée à se lever et elle est partie.
Lorsque Charlotte a repris les fonctions de Marianne Cohn, elle a continué à transporter des groupes de jeunes jusqu’à la frontière suisse. Elle a fabriqué de faux documents. reçu et transporté des armes et de l’argent; explosifs plantés où les Allemands se sont réunis. Une fois, elle a collé des explosifs plastiques sur le mur d’un cinéma parisien où les SS se rencontraient. «Nous avons entendu le boom», se souvient-elle. « Ça a marché! Imaginez! »
Parmi les nombreuses responsabilités de Charlotte, il était de guider les hommes à Toulouse, où les passeurs les conduisaient à la frontière espagnole. «Ici, la nuit, ils ont traversé les Pyrénées pour se rendre à la frontière espagnole et ont été amenés à Bordeaux comme refuges», a-t-elle déclaré. «Certains ne parlaient que le yiddish. Certains sont allés rejoindre la Résistance en Afrique du Nord. «
Elle se souvenait d’avoir fait du vélo avec son panier chargé d’armes et de pièces d’armes lorsque des soldats allemands l’ont affrontée. À cette fraction de seconde – sans avoir le temps de réfléchir – elle laissa sa bicyclette tomber aux pieds des soldats. Ils l’ont aidée à se lever et elle est partie.
Souvent, des situations nécessitaient une réponse instinctive. Un jour, elle a pris le train pour Nice avec une valise avec des armes. Son trajet nécessitait un changement de train à Marseille. Elle a choisi de s’asseoir parmi les soldats allemands car il était beaucoup plus courant que les soldats français inspectent les bagages des passagers français. Les Allemands lui ont parlé et l’ont aidée à descendre du train à Marseille. Ils ont vérifié sa valise avec leurs propres bagages dans la gare, car il y avait une attente pour le train de correspondance à destination de Nice. « Si vous voulez voir un vrai match de football français pendant que nous attendons le train, je vous emmènerai », a déclaré Charlotte aux soldats.
Sur ce, ils sont tous partis au match. Quand ils sont revenus à la gare, les soldats allemands ont sorti sa valise – verte avec un double plancher pour cacher des armes et de l’argent – du registre des bagages. Ils le lui tendirent et montèrent dans le train pour Nice.
Charlotte me dit qu’elle a rêvé de sa mère: «Je l’ai vue de dos avec son manteau et son chapeau bleu marine. Elle n’a même pas dit au revoir. »Elle me dit cela en français. «On ne peut pas le dire en anglais», explique-t-elle. Elle répète cette phrase plusieurs fois en français. «Je me vois apporter la valise. Elle n’a même pas dit au revoir.
interview de Charlotte SORKINE par Mira SKLAREW parue en juin 2013 : https://forward.com/culture/178027/true-history-of-an-unknown-hero-of-the-french-jewi/
Paulette SORKINE, la mère de Charlotte et fille de Louis et Cécile HOROVITZ est déportée par le convoi numéro 12 de Drancy à Auschwitz le 29 juillet 1942 et a été exterminée à Auschwitz-Birkenau, elle avait 42 ans.
Lazare SORKINE, le frère de Charlotte, est déporté par le convoi numéro 62 du 20 novembre 1943 de Drancy à Auschwitz. Il décède en 1944 à Auschwitz sur le site de Monovitz.
Maurice HOROVITZ émigré à New-York tentera de faire éditer un certain nombre d’oeuvres de son grand-père. Louis HOROVITZ décède juste après-guerre (lieu et date inconnu) et son épouse Cécile peu-après (1946, lieu et date inconnu). Le 04 juillet 2000, les lettres et oeuvres de Louis HOROVITZ sont transmises à Monsieur Abrahm J. KARP à New-York, rabbin au Temple El Beth of Rohester (New-York) par l’un des petits-fils, Léonard B. HARMON. Tous les archives HOROVITZ/SORKINE sont ensuite transmises au Leo Baeck Institute Archives qui les a numérisées.
https://archive.org/details/wlouishorowitz
Pour ses services rendus dans la Résistance française, Charlotte SORKINE va recevoir la Médaille de la Résistance, la Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, la Médaille des Services Volontaires dans la France Libre.
Après la guerre, Charlotte Sorkine a commencé à étudier, d’abord dans un atelier de dessin, ensuite à la Sorbonne pour étudier la psychologie, au Louvre pour l’étude de l’histoire de l’art et à l’école de langues. Charlotte Sorkine a eu l’occasion de venir aux États-Unis pour étudier les centres de traitement de la santé mentale et les nouvelles disciplines thérapeutiques, et pour aider un groupe de médecins français qui envisageaient de construire un centre de traitement en dehors de Paris, inspiré de la clinique Menninger à Topeka, au Kansas. Elle se rend aux Etats-Unis et c’est au Kansas qu’elle a rencontré son futur mari. Charlotte Sorkine s’est mariée civilement à Paris avec Joseph Noshpitz, pédopsychiatre et analyste pour enfants le 20 septembre 1956 (Paris, 16ème arrondissement). Craignant que son futur mari américain ne maîtrise pas suffisamment le français, ses collègues de la Résistance sont arrivés et ont tous prononcé «Mais Oui, Monsieur!» Au moment crucial. « Je les ai tous mariés! » dit Charlotte.
Joseph Noshpitz est décédé en 1997 à l’âge de 74 ans. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont le Manuel de base en psychiatrie infantile, en cinq volumes, et le Manuel en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, en deux volumes. À propos de sa femme, il a dit qu’elle était un «véritable héros, sauvant des centaines de vies en tant que combattant clandestin adolescent en France pendant la Seconde Guerre mondiale, et la mesure de son mérite se situe dans une catégorie très éloignée de celle que la plupart d’entre nous connaissons.
Charlotte SORKINE-NOSHPITZ décéde aux Etats-Unis le 12 janvier 2017 à Washington D.C.
Carte de voeux de ? envoyée à Louis HOROVITZ 27 décembre 1936

