FRAJTAG Salomon, Fernande, Monique [71]

Salomon Zelman (prénom usuel Salomon) FRAJTAG est né le 23 mai 1909 à Lublin (Pologne) [Père FRAJTAG Chaïm Lejb et Mère : RUER Szajndla] et est arrivé en France à l’âge de 21 ans en 1930. Il est marié avec Fernande FETON née à Jaulgonne (Aisne) le 06 décembre 1909. Ils se sont mariés le 13 mars 1937 à Paris (19ème arrondissement). Le couple a un enfant : Monique née le 04 octobre 1938 à Paris (19ème arrondissement). Salomon exerce la profession d’électricien tandis que son épouse au moment du mariage exerce la profession de manutentionnaire.

Acte de naissance de Fernande FETON [Archives départementales de l’Aisne 1E0481] et acte de mariage [Mairie de Paris, 19M347]

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Salomon effectue une demande de renouvellement de carte d’identité le 14 septembre 1938 auprès de la sous-préfecture de Saint-Nazaire.

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Entre le 27 septembre et le 20 octobre 1940, Salomon se fait recenser auprès de la sous-préfecture de Saint-Nazaire sous le numéro 71. La famille réside alors Villa La Miette, chemin du Moulin à la Baule.

Déclaration d’entreprise juive [ADLA 1694W23]

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Recensement des Allemands Slovaques Polonais Autrichiens [ADLA1694W25]

La famille quitte la Baule en novembre 1940 pour Paris [165, rue Pelleport – Paris (20ème) ?]

Salomon FRAJTAG a été convoqué à 9 heures du matin le 23 juillet 1941 à la Préfecture de Police de Paris pour soit-disant vérifier l’autorisation d’exercer son métier d’électricien puis est revenu le soir vers 17 heures chez lui avec deux policiers en civil pour y récupérer des affaires. Il est incarcéré à la prison des Tourelles pendant 1 mois environ et interné dans le camp de Pithiviers (baraque 10) le 12 août 1941.

Fiches d’internement Pithiviers [Archives Nationales F9/5692, F9/5755]

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Il est déporté par le convoi numéro 4 du 25 juin 1942 de Pithiviers à Auschwitz.

Salomon est enregistré dans le camp d’Auschwitz sous le matricule n°42015 et décède le 10 août 1942, moins de deux mois après son arrivée au camp. Salomon avait 33 ans.

Fernande, son épouse, ne sera pas déportée ni leur fille Monique et obtiendra un certificat de déportation le 13 décembre 1944 et s’occupera après-guerre des démarches administratives auprès du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.